Le Musée

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Présentation du Musée Larrey : Historique de la maison natale

L’histoire du musée Larrey commence en octobre 1991 quand la municipalité de Beaudéan, sous l’impulsion de son maire, Jacques Brune, met à l’ordre du jour la question du devenir de la maison natale de l’illustre Baron Larrey . 

La même année, le Club du Rotary de Bagnères-de-Bigorre, présidé par le Général Henri Loustau, a mis son action sous le signe du Patrimoine, heureux concours de circonstance qui va permettre une coopération financière et technique entre la mairie et le Rotary pour réhabiliter et transformer ce lieu en musée. 

Il est décidé que la municipalité prendra en charge les travaux et l’aménagement immobilier tandis qu’une association, Les Amis du Baron Larrey , fondée le 31 janvier 1992, établira les contacts indispensables avec le Musée du Service de Santé du Val-de-Grâce afin de constituer un fonds muséographique : objets, tableaux, costumes … 

Le Docteur Saüt, Secrétaire général de l’association, en tant qu’ « ancien du Val », se propose d’étudier une éventuelle décentralisation de certains souvenirs de Larrey avec le médecin en chef Ferrandis, diplômé de l’Ecole du Louvre et conservateur du musée.

Un cahier des charges est élaboré et transmis à l’architecte local, Jacques Fourcade.

À la suite d’un appel d’offre, la société Fagor est retenue pour monter un spectacle audio-visuel autour du scénario rédigé par le Docteur Ferrandis aidé des membres de l’association. L’histoire du baron Larrey est évoquée au travers de panneaux où les textes cohabitent avec des documents figurés.

Parallèlement à ce long travail de recherche et de restauration de la maison, diverses manifestations vont être organisées pour promouvoir l’image du grand homme dans le département. Elles s’inscrivent dans un mouvement national de reconnaissance puisque le 15 décembre 1992, a lieu, à Paris, le transfert des cendres de Dominique Larrey du Père Lachaise aux Invalides, accompagné d’une exposition organisée par J. Ferrandis au musée de l’Armée. Cette manifestation qui consacre l’importance de l’homme et de son œuvre, arrive à point nommé. Elle légitime de façon éclatante, s’il en était besoin, l’initiative de la mairie de Beaudéan de redonner vie à ce lieu de mémoire que constitue la maison natale du chirurgien et par là même officialise l’existence de l’association dont une délégation participe aux cérémonies.

Et c’est dans cet élan que sera présentée, en novembre 1994, au Musée Salies de Bagnères-de-Bigorre, l’exposition temporaire des Invalides prêtée par J. Ferrandis et qu’en 1996 et 1998, seront organisées des visites et cérémonies en l’honneur de chirurgiens militaires américains (certains d’entre eux étant les lauréats du prix Larrey remis chaque année par l’Université de Bethesda, Maryland).

Après dix ans de travail et de collaboration entre la municipalité, l’association et le Val-de-Grâce, le musée ouvre enfin ses portes en décembre 2000. 

L’inauguration officielle en présence des autorités civiles et militaires et de la fanfare du 1er régiment des Hussards Parachutistes se déroule le 19 octobre 2001.

Qui était le Baron Larrey - Histoire d'une légende locale

Dominique-Jean Larrey, baron Larrey et de l’Empire, est un médecin et chirurgien militaire français, père de la médecine d’urgence, né le  à Beaudéan et mort à Lyon le Chirurgien en chef de la Grande Armée, Dominique Larrey suivit Napoléon Ier dans toutes ses campagnes. Il fut un précurseur en matière de secours aux blessés sur les champs de bataille, pratiquant les soins sur le terrain le plus tôt possible, grâce à des ambulances chirurgicales mobiles.

Fils de Jean Larrey, maître cordonnier, il est né dans le petit village de Beaudéan dans les hautes-pyrenees. Sa maison natale existe toujours dans la rue principale du village, et elle est devenue un musée1. Orphelin à treize ans, Larrey est élevé par son oncle Alexis Larrey, chirurgien-major de l’hôpital de La Grave de Toulouse et fondateur du premier hôpital militaire de cette ville2. Après six années d’apprentissage, il se rend à Paris pour y étudier la médecine auprès de Pierre Joseph Desault, chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu. Le 13 ventose de l’an II3, il épouse Marie-Élisabeth Laville-Leroux, peintre.